Comment limiter les risques d’explosion en zones ATEX ?

La sécurité au travail est une préoccupation majeure des chefs d’entreprises et des industriels. La question est tellement cruciale qu’il existe toute une batterie de textes réglementaires en la matière. C’est de bonne guerre quand on sait que les travailleurs du secteur industriel sont confrontés à des risques divers dans l’exercice quotidien de leurs tâches. Ceci est plus manifeste pour les activités qui se déroulent dans des zones dites ATEX.

C’est quoi une zone ATEX ?

L’ATEX ou atmosphère explosive dans les conditions atmosphériques est un mélange de l’air avec des substances inflammables sous forme de gaz, de vapeurs ou de poussières dans lequel la combustion se répand à l’ensemble du mélange non brulé après inflammation. Ces zones sont classées en fonction de deux paramètres ; le type de combustibles qu’on y trouve (poussières ou gaz) et la fréquence ou durée au cours de laquelle une atmosphère explosive est susceptible de se produire.

La définition des zones ATEX sur les lieux de travail passe par une analyse fine de l’ensemble du processus de production. Il convient d’identifier les zones à risque d’explosion dans un premier temps, puis de les caractériser pour apporter des moyens de maitrise adaptés et pertinents.

Des zones potentiellement dangereuses

Les risques sont réels dans ce type d’environnement. L’existence d’une atmosphère explosive (produits chimiques, empoussièrement…) impose une mise en conformité technique et organisationnelle par le management. Contrairement aux incendies, l’explosion entraîne une combustion presque immédiate qui s’accompagne d’effets pouvant avoir de graves conséquences sur les personnes, les biens et l’environnement. Les poussières inflammables quant à elles proviennent de toute matière combustible. On utilise l’expression atmosphère explosive quand ces poussières forment un nuage homogène dans un domaine de concentration spécifique. La taille des particules en suspension doit être inférieure à 0,5 mm de diamètre (PRC-CNRS). Il existe à cet effet deux principales zones ATEX à savoir les zones où les substances inflammables sont sous forme de gaz, de brouillard ou de vapeur et celles où la substance est sous forme de poussière.

Stratégies de limitation des risques

La formation d’ATEX est la principale cause d’explosion sur les lieux de travail ; la priorité est d’empêcher leur formation. Il importe aussi d’éliminer les sources d’inflammation et mettre en œuvre des mesures qui permettent d’atténuer les effets d’une explosion éventuelle. Ceci passe entre autres par l’implantation d’un système de ventilation ou de climatisation ATEX performant afin de limiter les risques chimiques. À cet effet le climatiseur ATEX de Capime permet par exemple de mettre en place un système de refroidissement dans la zone ATEX, c’est-à-dire à l’endroit où une atmosphère explosive n’est pas susceptible de se produire en fonctionnement normal. ; Ou, si elle se présente malgré tout, qu’elle ne soit que de courte durée.

Ce climatiseur monobloc de type zone 2 peut s’installer en extérieur et permet d’atteindre des températures de faible niveau. Il est par ailleurs indiqué pour refroidir les espaces confinés ou les armoires électriques situées dans des zones soumises aux contraintes ATEX. Pour une description technique approfondie et une expertise Capime, rendez-vous sur le site www.capime.fr